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merci Pierre Stringa
mercredi 22 août 2007
lundi 20 août 2007
Congrès de l'image Haute Résolution à Montreux
Après Nîmes et Fontfroide, Montreux accueillera le 3ème Congrès de l'image Haute-Résolution. Le Congrès s'adresse à un large public intéressé par la photographie sous toute ses formes mais aussi à un public spécialisé. Le Congrès réunit principalement professionnels, amateurs éclairés ainsi que spécialistes de la photographie Haute-Résolution (voir sujet Haute-Résolution).
D'autre part, autour de la thématique de l'exposition des Rencontres Photographiques de Montreux 07, soit "la Lenteur", de nombreux intervenants de qualité traîteront de ce sujet.
Le programme du Congrès:
3ème Congrès de l’Image Haute-Résolution à Montreux
Date: 14-15-16 septembre 07
Lieu: Maison des Congrès Montreux (Vaud-Suisse)
Prix du Congrès : 50 euro, repas non-compris (compter 15 euro par repas)
Programme:
Vendredi 14 septembre 07:
- Accueil 15 h. des congressistes sur la Place du Marché de Vevey
- 15h30 Visite du Musée Suisse de l’Appareil Photographique, visite de l’exposition
- 18h00 Transfert à la Maison Visinand de Montreux, Centre Culturel de Montreux, présentation de l’exposition des 4ème Rencontres Photographiques de Montreux dont le thème est «La Lenteur»
- 19h30 Apéritif-dinatoire
Samedi 15 septembre 07:
Matinée
- 9 h début du Congrès, au Centre des Congrès de Montreux
- Conférence sur la thématique de la «lenteur» vu par Jean-Claude Mougin, philosophe, photographe et spécialiste du tirage au palladium
- 9 h45 Conférence sur la thématique de la(s) «lenteur(s) Suisse» donnée par Christophe Gallaz, éditorialiste et polémiste, écrivain
-10h30 La Trichromie, les derniers progrès de la recherche par notre spécialiste Henri Gaud, photographe
- 11h30 Conférence sur la thématique de la «Lenteur(s)» donnée par le Groupe de Nîmes, Henri Peyre, Marc Genevrier, Guillaume Péronne, Bruno Généré
- 12h15 Repas en commun sur place
Après-midi
- 13h45«Un temps d’avant la photographie», Conférence et intervention de M. Charles-Henri Favrod,
ancien Directeur du Musée de L’Elysée, co-fondateur du Centre de la Photographie de Winterthur, un des grand collectionneur européen de photographie
- 14 h30 «Le paradigme numérique» par Mme Sabine Süsstrunk. Mme Sabine Süsstrunk, diplômée dans les domaines de la photographie scientifique (EPFZ) et de la publication électronique (Rochester Institute of Technology - RIT), Sabine Süsstrunk a obtenu son doctorat du Laboratoire de la couleur de la Faculté Informatique à l’Université de East Anglia, à Norwich (UK). Née en 1962, elle a oeuvré comme professeure assistante au sein de la Faculté des sciences et de l’art photographique au RIT et comme chercheuse principale sur les technologies d’images chez Corbis, l’une des premières banques d’images électroniques. En 2003, Hewlett-Packard, à Palo Alto (USA), l’a invité à collaborer pendant une année dans son laboratoire de recherche, où elle a travaillé sur de nouvelles techniques d’affichage.
La mesure objective de la qualité d’images photographiques en présence du bruit est l’une de ses contributions majeures à la recherche scientifique. Ces mesures de la sensibilité au bruit d’un observateur font partie du standard international ISO et ont été intégrées dans le fonctionnement de tous les appareils photos numériques.
Actuellement les travaux de Sabine Süsstrunk se concentrent sur le développement d’algorithmes afin de tendre vers une meilleure interprétation des images en couleur, comme par exemple l’interpolation d’images couleur moasïque, les transformations pour l’adaptation chromatique, et le rendu à plage dynamique élevée.
Débat
16h15 «Procédés Classiques, conservation, restauration à l’heure du numérique» par Christophe Brandt directeur de La Chambre Claire, le laboratoire de référence en Suisse.
Débat
17h30 Apéritif et échanges entre les participants
Dimanche 16 septembre
-9 h « De la fabrication de la feuille de papier, en passant par le négatif verre pour aller au tirage charbon» intervention de votre serviteur soit Pierre Stringa, photographe.
Débat
-10h30 Présentation de matériel, échanges, rencontres entre les participants
-11h30 Concert surprise offert aux participants
-12h15 Repas en commun sur place
- 13h30 Suite des échanges
15h00 Fin du Congrès
Vous pouvez vous inscrire sur mon e-mail soit mon adresse mail : stringa@bluewin.ch
Je vous transmettrai toute informations complémentaires nécessaires (logement, transports, etc)
D'autre part, autour de la thématique de l'exposition des Rencontres Photographiques de Montreux 07, soit "la Lenteur", de nombreux intervenants de qualité traîteront de ce sujet.
Le programme du Congrès:
3ème Congrès de l’Image Haute-Résolution à Montreux
Date: 14-15-16 septembre 07
Lieu: Maison des Congrès Montreux (Vaud-Suisse)
Prix du Congrès : 50 euro, repas non-compris (compter 15 euro par repas)
Programme:
Vendredi 14 septembre 07:
- Accueil 15 h. des congressistes sur la Place du Marché de Vevey
- 15h30 Visite du Musée Suisse de l’Appareil Photographique, visite de l’exposition
- 18h00 Transfert à la Maison Visinand de Montreux, Centre Culturel de Montreux, présentation de l’exposition des 4ème Rencontres Photographiques de Montreux dont le thème est «La Lenteur»
- 19h30 Apéritif-dinatoire
Samedi 15 septembre 07:
Matinée
- 9 h début du Congrès, au Centre des Congrès de Montreux
- Conférence sur la thématique de la «lenteur» vu par Jean-Claude Mougin, philosophe, photographe et spécialiste du tirage au palladium
- 9 h45 Conférence sur la thématique de la(s) «lenteur(s) Suisse» donnée par Christophe Gallaz, éditorialiste et polémiste, écrivain
-10h30 La Trichromie, les derniers progrès de la recherche par notre spécialiste Henri Gaud, photographe
- 11h30 Conférence sur la thématique de la «Lenteur(s)» donnée par le Groupe de Nîmes, Henri Peyre, Marc Genevrier, Guillaume Péronne, Bruno Généré
- 12h15 Repas en commun sur place
Après-midi
- 13h45«Un temps d’avant la photographie», Conférence et intervention de M. Charles-Henri Favrod,
ancien Directeur du Musée de L’Elysée, co-fondateur du Centre de la Photographie de Winterthur, un des grand collectionneur européen de photographie
- 14 h30 «Le paradigme numérique» par Mme Sabine Süsstrunk. Mme Sabine Süsstrunk, diplômée dans les domaines de la photographie scientifique (EPFZ) et de la publication électronique (Rochester Institute of Technology - RIT), Sabine Süsstrunk a obtenu son doctorat du Laboratoire de la couleur de la Faculté Informatique à l’Université de East Anglia, à Norwich (UK). Née en 1962, elle a oeuvré comme professeure assistante au sein de la Faculté des sciences et de l’art photographique au RIT et comme chercheuse principale sur les technologies d’images chez Corbis, l’une des premières banques d’images électroniques. En 2003, Hewlett-Packard, à Palo Alto (USA), l’a invité à collaborer pendant une année dans son laboratoire de recherche, où elle a travaillé sur de nouvelles techniques d’affichage.
La mesure objective de la qualité d’images photographiques en présence du bruit est l’une de ses contributions majeures à la recherche scientifique. Ces mesures de la sensibilité au bruit d’un observateur font partie du standard international ISO et ont été intégrées dans le fonctionnement de tous les appareils photos numériques.
Actuellement les travaux de Sabine Süsstrunk se concentrent sur le développement d’algorithmes afin de tendre vers une meilleure interprétation des images en couleur, comme par exemple l’interpolation d’images couleur moasïque, les transformations pour l’adaptation chromatique, et le rendu à plage dynamique élevée.
Débat
16h15 «Procédés Classiques, conservation, restauration à l’heure du numérique» par Christophe Brandt directeur de La Chambre Claire, le laboratoire de référence en Suisse.
Débat
17h30 Apéritif et échanges entre les participants
Dimanche 16 septembre
-9 h « De la fabrication de la feuille de papier, en passant par le négatif verre pour aller au tirage charbon» intervention de votre serviteur soit Pierre Stringa, photographe.
Débat
-10h30 Présentation de matériel, échanges, rencontres entre les participants
-11h30 Concert surprise offert aux participants
-12h15 Repas en commun sur place
- 13h30 Suite des échanges
15h00 Fin du Congrès
Vous pouvez vous inscrire sur mon e-mail soit mon adresse mail : stringa@bluewin.ch
Je vous transmettrai toute informations complémentaires nécessaires (logement, transports, etc)
Les conférenciers du Congrès
Charles-Henri Favrod
Charles-Henri Favrod est une figure importante du 20e siècle, tant dans sa région natale de suisse romande que sur les 5 continents où il s'est aventuré.
Journaliste d'abord, il fréquente Malraux, Sartre, Vian et tant d'autres.
Amis des peuples, il contribue à la libération de l'Algérie en facilitant les préparatifs des accords d'Evian au début des années 60.
Grand vulgarisateur, il a écrit des centaines de livres présentant le monde en pleine mutation , dans les éditions Atlas.
Humaniste au large horizon, il participe notamment à la création du Théâtre de Vidy, membre du Conseil de Fondation de Pro Helvetia , et bien sûr à la création du Musée de l'Elysée
Passionné de Photographie, ami de nombreux photographes qui ont marqué le siècle, il a valorisé les oeuvres de Robert Doisneau, René Burri, Sebastiao Salgado et de milliers d'autres, oui des milliers d'autres qui ont croisé sa route et bénéficié de ses talents de rédacteur de préface, de critique, d'éditos, de chroniques.
A son départ du Musée, il a d'ailleurs laissé au Canton de Vaud une collection de photographie de grande qualité, valorisée à plusieurs dizaines de millions (d'Euros) par les experts.
Bien vivant, il est aujourd'hui toujours en vadrouille d'une salle de conférence à un vernissage, et il est notamment vice-président de la fondation Alinari pour la Photographie. En 2006, Florence a consacré un musée à sa collection de photographie (plus de 25'000 images des début de la photographie jusqu'à aujourd'hui).
En lancant une requête sur Google avec les mots clés "Charles-Henri Favrod" vous avez plus de 1'000 pages de résultat. Pour avoir une bonne vision de son parcours, vous allez devoir visiter chaque page, trier...
Texte de Théo Bondolfi
M. Christophe Gallaz
Chroniqueur, écrivain
Né en 1948 dans le canton de Vaud, en Suisse. Activités de chroniqueur au fil des années notamment dans les journaux Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération, Le Monde. Hôte de plusieurs revues de littérature ou de sociologie, à l'étranger comme en Suisse. Auteur de nombreux ouvrages littéraires (recueils de nouvelles, essais), de pièces de théâtre, de textes accompagnant des œuvres de peinture et de photographie, et de livres pour enfants traduits en de nombreux pays, dont les Etats-Unis. Vit et travaille à Lausanne.
Livres personnels
Une Chambre pleine d'oiseaux, L'Age d'homme, 1982
Lettre à Jeanne Hersch, Zoé, 1984
Les Chagrins magnifiques, Zoé, 1986, 1987, 2005 (poche)
Musée de Nuit, avec des photographies de Jacques Straesslé, éditions Pierre d'O, 1988
La Parole détruite - médias et violence, Zoé, 1995
Villes, avec des images de Jean Lecoultre, édition privée conçue par Les Vrais Amis du Clou, 1989
Les Femmes de la terre, avec des photographies de Monique Jacot, Collection la Mémoire de l'Œil, 1989
Les Musiques défaites, Zoé, 1989
Chronique des Jours glissants suivi du Discours de Swatch, Zoé, 1991
Fribourg, avec des photographies de Jean-Claude Mora, Paul den Hollander, Martin Langer, Marina Cox et Fulvio Roiter, Buchheim, 1991
Cela commence par…, avec des photographies de Philippe Brault, Actes Sud, 1997
Suisse flamboyante, avec des images d'Etienne Delessert, Gallimard / Zoé, 1997
La Chambre, avec des dessins de Jean Lecoultre, L'Age d'homme, 1999
La Plante (théâtre), éditions des Trois petits tours, 2002
Livres pour enfants
La Vie à belles dents, sur une idée du Dr François Baudier et de Jean Touvet, Gallimard, 1982
Rose Blanche, avec des illustrations de Roberto Innocenti, Gallimard, 1985
Mozart, avec des illustrations de Georges Lemoine, La Joie de Lire, 1988
Stravinski, avec des illustrations de Nicolai Popov, La Joie de Lire, 1993
Threadbear, avec des illustrations de Gabrielle Vincent, Creative Education (New York), 1993
La Rivière du Monde, avec des illustrations de Marie-Hélène Darbellay, La Joie de Lire, 1995
Contes et Légendes de Suisse, Nathan, 1996
The Wolf who loved music, avec des illustrations de Marshall Arisman, Creative Education (New York), 2003
Songe de pierres au bord de l’eau, avec des illustrations de Léonard Félix, La Joie de lire, 2005
Contributions à des livres collectifs
Jean Eicher dit Loiseau, l'œuvre retrouvée, textes de Charles-Henri Favrod, Bertil Galland, Philippe Jaccottet, Christophe Gallaz, Payot/Lausanne, 1986
Petit manuel des rites mortuaires, textes de Bernard Crettaz, Jérôme Ducor, Christian Delécraz, Christophe Gallaz, La Joie de lire, Genève, 1999
Les Mots des Cimes, textes de Thomas Bouvier,_Corinne Desarzens,_Christophe Gallaz, _Daniel Maggetti,_Jérôme Meizoz,_Frédéric Pajak_Yves Rosset, Éditions Regards du monde, 2004
Monique Jacot, textes de Matthias Christen, Christophe Gallaz, Sylvie Henguely, Nathalie Herschdorfer, Guido Magnaguagno, Peter Pfrunder, Benteli/Fondation suisse pour la photographie, 2005
Ouvrages d’entretiens
Direction Stalino - un Polonais dans les camps soviétiques, d'après le témoignage de Marcel Sztafrowski, 24 heures et Payot/Paris, 1987
Derrière l’écran, entretiens de Christophe Gallaz et Jean-François Amiguet avec Freddy Buache, Payot/Lausanne, 1995
Entretiens avec Edmond Kaiser, Éditions Favre, 2000
M. Henri Gaud
Henri Gaud est né le 23 novembre 1955 à Melun. Enfance déterminante à Rueil-Malmaison, capitale du tirage bromure, chez un bromurier, le tirage est acquis en même temps que la lecture. Contaminé par le virus de la photographie dès le plus jeune âge, après la pratique de la chambre dès l’age de 16 ans, il suit les cours de l’école Vaugirard en 1978. Il vit depuis toujours dans le monde de l’édition et de la photographie. A toujours parallèlement à sa vie professionnelle mené des travaux personnels, tant sur le plan technique que sur le plan artistique. Henri Gaud a toujours eu une conviction photographique forte, la photographie doit s’apprendre, et que la chambre est le moyen d’y parvenir, d’où son fort militantiste au profit des chambres techniques qui sont la voie royale pour apprendre et pratiquer la photographie d’auteur. Depuis 2004, photographie d’auteur et métier d’éditeur se rejoignent et une nouvelle collection voit le jour : Photographe(s), le premier titre, un ouvrage collectif « Fontfroide(s) », d’autres sont en préparation. Depuis août 2005, Henri Gaud développe une recherche artistique et technique sur la trichromie directe, sur les traces de Ducos du Hauron, pour une couleur hors du carcan industriel.
La philosophie trichrome enfin expliquée, Les bonnes raisons de la trichromie se résument ainsi : La satisfaction de l’ingénieur face à un procédé parfait, la créativité de l’artiste grâce à la liberté gagnée, Le clin d’oeil de l’honnête homme devant les multinationales normalisantes, et le plaisir de l’enfant face à la magie de la naissance de l’image couleur.
Mme Sabine Süsstrunk
Diplômée dans les domaines de la photographie scientifique (EPFZ) et de la publication électronique (Rochester Institute of Technology - RIT), Sabine Süsstrunk a obtenu son doctorat du Laboratoire de la couleur de la Faculté Informatique à l’Université de East Anglia, à Norwich (UK). Née en 1962, elle a oeuvré comme professeure assistante au sein de la Faculté des sciences et de l’art photographique au RIT et comme chercheuse principale sur les technologies d’images chez Corbis, l’une des premières banques d’images électroniques. En 2003, Hewlett-Packard, à Palo Alto (USA), l’a invité à collaborer pendant une année dans son laboratoire de recherche, où elle a travaillé sur de nouvelles techniques d’affichage.
La mesure objective de la qualité d’images photographiques en présence du bruit est l’une de ses contributions majeures à la recherche scientifique. Ces mesures de la sensibilité au bruit d’un observateur font partie du standard international ISO et ont été intégrées dans le fonctionnement de tous les appareils photos numériques.
Actuellement les travaux de Sabine Süsstrunk se concentrent sur le développement d’algorithmes afin de tendre vers une meilleure interprétation des images en couleur, comme par exemple l’interpolation d’images couleur moasïque, les transformations pour l’adaptation chromatique, et le rendu à plage dynamique élevée.
Christophe Brandt
Né à Neuchâtel en 1956, Christophe Brandt y a effectué sa scolarité. Après des études d’histoire de l’art aux universités de Neuchâtel et de Lausanne, il décide de s’orienter vers la photographie, - et ceci, à une époque ou cet art ne jouit pas encore de la reconnaissance extraordinaire qu’il connaît aujourd’hui. Cette spécialisation le conduit en France, où il devient l’élève de deux maîtres célèbres, Denis Brihat, et Jean-Paul Sudre. A leur contact, Christophe Brandt développe une passion durable pour les techniques photographiques anciennes et modernes, un domaine nouveau et complexe, qui place d’emblée son intérêt au confluent de plusieurs disciplines aussi éloignées que la physique, la chimie, et l’histoire de l’art. Des stages d’études le conduisent à la National Gallery of Art, Washington, à la Geographic National Society, et aux National Archives (Washington), ainsi qu’au Metropolitan Museum de New-York. Très vite, sa maîtrise exceptionnelle lui vaut d’être appelé à explorer le fonds photographique prestigieux du Musée Carnavalet, à Paris, sous la direction d’Anne Cartier-Bresson ; cette recherche est soutenue par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique. En 1985, Christophe Brandt a le courage de fonder un centre de compétences à Neuchâtel, alors que d’autres cantons lui promettaient des conditions de travail plus favorables. Son laboratoire, installé dans une demeure néo-classique au Faubourg de l’Hôpital, deviendra dès 1986 l' Institut Suisse pour la Conservation de la Photographie. Son institut assumera le sauvetage, l’expertise de milliers de documents photographiques de grande valeur ; quant à ses publications scientifiques – catalogues, articles – ils attestent les dons d’un chercheur exceptionnel, dont les analyses et les découvertes font autorité dans cette discipline récente ; il est considéré à juste titre comme un pionnier de la conservation photographique. Mais Christophe Brandt est aussi un grand défenseur du patrimoine ; en 1995, il devient Membre du bureau de l'Association Suisse des Institutions pour la Photographie, et en 1998, son Institut devient membre fondateur de MEMORIAV, l’association faîtière suisse en matière de conservation du patrimoine documentaire. Grâce à son action, notre canton est devenu un acteur incontournable dans ce vaste domaine, tant en Suisse qu’à l’étranger ; en témoignent les nombreux rapports qu’il signe pour les plus grands musées internationaux. Enfin, Christophe Brandt est un enseignant remarquable, qui a su transmettre ses connaissances à de nombreuses volées de futurs conservateurs dans toute la Suisse, de Genève à Berne et à Winterthur. Chargé de cours à l’Institut d’Histoire de l’Art et de Muséologie de notre Université, il a rencontré un très vif succès auprès des étudiants.
Le Groupe de Nîmes
Autour de la thématique de "La Lenteur", s'est constitué un groupe de réflexion dit "de Nîmes". Celui-ci est composé d'Henri Peyre, de Marc Genevrier, de Guillaume Péronne, de Bruno Généré.
Charles-Henri Favrod est une figure importante du 20e siècle, tant dans sa région natale de suisse romande que sur les 5 continents où il s'est aventuré.
Journaliste d'abord, il fréquente Malraux, Sartre, Vian et tant d'autres.
Amis des peuples, il contribue à la libération de l'Algérie en facilitant les préparatifs des accords d'Evian au début des années 60.
Grand vulgarisateur, il a écrit des centaines de livres présentant le monde en pleine mutation , dans les éditions Atlas.
Humaniste au large horizon, il participe notamment à la création du Théâtre de Vidy, membre du Conseil de Fondation de Pro Helvetia , et bien sûr à la création du Musée de l'Elysée
Passionné de Photographie, ami de nombreux photographes qui ont marqué le siècle, il a valorisé les oeuvres de Robert Doisneau, René Burri, Sebastiao Salgado et de milliers d'autres, oui des milliers d'autres qui ont croisé sa route et bénéficié de ses talents de rédacteur de préface, de critique, d'éditos, de chroniques.
A son départ du Musée, il a d'ailleurs laissé au Canton de Vaud une collection de photographie de grande qualité, valorisée à plusieurs dizaines de millions (d'Euros) par les experts.
Bien vivant, il est aujourd'hui toujours en vadrouille d'une salle de conférence à un vernissage, et il est notamment vice-président de la fondation Alinari pour la Photographie. En 2006, Florence a consacré un musée à sa collection de photographie (plus de 25'000 images des début de la photographie jusqu'à aujourd'hui).
En lancant une requête sur Google avec les mots clés "Charles-Henri Favrod" vous avez plus de 1'000 pages de résultat. Pour avoir une bonne vision de son parcours, vous allez devoir visiter chaque page, trier...
Texte de Théo Bondolfi
M. Christophe Gallaz
Chroniqueur, écrivain
Né en 1948 dans le canton de Vaud, en Suisse. Activités de chroniqueur au fil des années notamment dans les journaux Le Matin-Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération, Le Monde. Hôte de plusieurs revues de littérature ou de sociologie, à l'étranger comme en Suisse. Auteur de nombreux ouvrages littéraires (recueils de nouvelles, essais), de pièces de théâtre, de textes accompagnant des œuvres de peinture et de photographie, et de livres pour enfants traduits en de nombreux pays, dont les Etats-Unis. Vit et travaille à Lausanne.
Livres personnels
Une Chambre pleine d'oiseaux, L'Age d'homme, 1982
Lettre à Jeanne Hersch, Zoé, 1984
Les Chagrins magnifiques, Zoé, 1986, 1987, 2005 (poche)
Musée de Nuit, avec des photographies de Jacques Straesslé, éditions Pierre d'O, 1988
La Parole détruite - médias et violence, Zoé, 1995
Villes, avec des images de Jean Lecoultre, édition privée conçue par Les Vrais Amis du Clou, 1989
Les Femmes de la terre, avec des photographies de Monique Jacot, Collection la Mémoire de l'Œil, 1989
Les Musiques défaites, Zoé, 1989
Chronique des Jours glissants suivi du Discours de Swatch, Zoé, 1991
Fribourg, avec des photographies de Jean-Claude Mora, Paul den Hollander, Martin Langer, Marina Cox et Fulvio Roiter, Buchheim, 1991
Cela commence par…, avec des photographies de Philippe Brault, Actes Sud, 1997
Suisse flamboyante, avec des images d'Etienne Delessert, Gallimard / Zoé, 1997
La Chambre, avec des dessins de Jean Lecoultre, L'Age d'homme, 1999
La Plante (théâtre), éditions des Trois petits tours, 2002
Livres pour enfants
La Vie à belles dents, sur une idée du Dr François Baudier et de Jean Touvet, Gallimard, 1982
Rose Blanche, avec des illustrations de Roberto Innocenti, Gallimard, 1985
Mozart, avec des illustrations de Georges Lemoine, La Joie de Lire, 1988
Stravinski, avec des illustrations de Nicolai Popov, La Joie de Lire, 1993
Threadbear, avec des illustrations de Gabrielle Vincent, Creative Education (New York), 1993
La Rivière du Monde, avec des illustrations de Marie-Hélène Darbellay, La Joie de Lire, 1995
Contes et Légendes de Suisse, Nathan, 1996
The Wolf who loved music, avec des illustrations de Marshall Arisman, Creative Education (New York), 2003
Songe de pierres au bord de l’eau, avec des illustrations de Léonard Félix, La Joie de lire, 2005
Contributions à des livres collectifs
Jean Eicher dit Loiseau, l'œuvre retrouvée, textes de Charles-Henri Favrod, Bertil Galland, Philippe Jaccottet, Christophe Gallaz, Payot/Lausanne, 1986
Petit manuel des rites mortuaires, textes de Bernard Crettaz, Jérôme Ducor, Christian Delécraz, Christophe Gallaz, La Joie de lire, Genève, 1999
Les Mots des Cimes, textes de Thomas Bouvier,_Corinne Desarzens,_Christophe Gallaz, _Daniel Maggetti,_Jérôme Meizoz,_Frédéric Pajak_Yves Rosset, Éditions Regards du monde, 2004
Monique Jacot, textes de Matthias Christen, Christophe Gallaz, Sylvie Henguely, Nathalie Herschdorfer, Guido Magnaguagno, Peter Pfrunder, Benteli/Fondation suisse pour la photographie, 2005
Ouvrages d’entretiens
Direction Stalino - un Polonais dans les camps soviétiques, d'après le témoignage de Marcel Sztafrowski, 24 heures et Payot/Paris, 1987
Derrière l’écran, entretiens de Christophe Gallaz et Jean-François Amiguet avec Freddy Buache, Payot/Lausanne, 1995
Entretiens avec Edmond Kaiser, Éditions Favre, 2000
M. Henri Gaud
Henri Gaud est né le 23 novembre 1955 à Melun. Enfance déterminante à Rueil-Malmaison, capitale du tirage bromure, chez un bromurier, le tirage est acquis en même temps que la lecture. Contaminé par le virus de la photographie dès le plus jeune âge, après la pratique de la chambre dès l’age de 16 ans, il suit les cours de l’école Vaugirard en 1978. Il vit depuis toujours dans le monde de l’édition et de la photographie. A toujours parallèlement à sa vie professionnelle mené des travaux personnels, tant sur le plan technique que sur le plan artistique. Henri Gaud a toujours eu une conviction photographique forte, la photographie doit s’apprendre, et que la chambre est le moyen d’y parvenir, d’où son fort militantiste au profit des chambres techniques qui sont la voie royale pour apprendre et pratiquer la photographie d’auteur. Depuis 2004, photographie d’auteur et métier d’éditeur se rejoignent et une nouvelle collection voit le jour : Photographe(s), le premier titre, un ouvrage collectif « Fontfroide(s) », d’autres sont en préparation. Depuis août 2005, Henri Gaud développe une recherche artistique et technique sur la trichromie directe, sur les traces de Ducos du Hauron, pour une couleur hors du carcan industriel.
La philosophie trichrome enfin expliquée, Les bonnes raisons de la trichromie se résument ainsi : La satisfaction de l’ingénieur face à un procédé parfait, la créativité de l’artiste grâce à la liberté gagnée, Le clin d’oeil de l’honnête homme devant les multinationales normalisantes, et le plaisir de l’enfant face à la magie de la naissance de l’image couleur.
Mme Sabine Süsstrunk
Diplômée dans les domaines de la photographie scientifique (EPFZ) et de la publication électronique (Rochester Institute of Technology - RIT), Sabine Süsstrunk a obtenu son doctorat du Laboratoire de la couleur de la Faculté Informatique à l’Université de East Anglia, à Norwich (UK). Née en 1962, elle a oeuvré comme professeure assistante au sein de la Faculté des sciences et de l’art photographique au RIT et comme chercheuse principale sur les technologies d’images chez Corbis, l’une des premières banques d’images électroniques. En 2003, Hewlett-Packard, à Palo Alto (USA), l’a invité à collaborer pendant une année dans son laboratoire de recherche, où elle a travaillé sur de nouvelles techniques d’affichage.
La mesure objective de la qualité d’images photographiques en présence du bruit est l’une de ses contributions majeures à la recherche scientifique. Ces mesures de la sensibilité au bruit d’un observateur font partie du standard international ISO et ont été intégrées dans le fonctionnement de tous les appareils photos numériques.
Actuellement les travaux de Sabine Süsstrunk se concentrent sur le développement d’algorithmes afin de tendre vers une meilleure interprétation des images en couleur, comme par exemple l’interpolation d’images couleur moasïque, les transformations pour l’adaptation chromatique, et le rendu à plage dynamique élevée.
Christophe Brandt
Né à Neuchâtel en 1956, Christophe Brandt y a effectué sa scolarité. Après des études d’histoire de l’art aux universités de Neuchâtel et de Lausanne, il décide de s’orienter vers la photographie, - et ceci, à une époque ou cet art ne jouit pas encore de la reconnaissance extraordinaire qu’il connaît aujourd’hui. Cette spécialisation le conduit en France, où il devient l’élève de deux maîtres célèbres, Denis Brihat, et Jean-Paul Sudre. A leur contact, Christophe Brandt développe une passion durable pour les techniques photographiques anciennes et modernes, un domaine nouveau et complexe, qui place d’emblée son intérêt au confluent de plusieurs disciplines aussi éloignées que la physique, la chimie, et l’histoire de l’art. Des stages d’études le conduisent à la National Gallery of Art, Washington, à la Geographic National Society, et aux National Archives (Washington), ainsi qu’au Metropolitan Museum de New-York. Très vite, sa maîtrise exceptionnelle lui vaut d’être appelé à explorer le fonds photographique prestigieux du Musée Carnavalet, à Paris, sous la direction d’Anne Cartier-Bresson ; cette recherche est soutenue par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique. En 1985, Christophe Brandt a le courage de fonder un centre de compétences à Neuchâtel, alors que d’autres cantons lui promettaient des conditions de travail plus favorables. Son laboratoire, installé dans une demeure néo-classique au Faubourg de l’Hôpital, deviendra dès 1986 l' Institut Suisse pour la Conservation de la Photographie. Son institut assumera le sauvetage, l’expertise de milliers de documents photographiques de grande valeur ; quant à ses publications scientifiques – catalogues, articles – ils attestent les dons d’un chercheur exceptionnel, dont les analyses et les découvertes font autorité dans cette discipline récente ; il est considéré à juste titre comme un pionnier de la conservation photographique. Mais Christophe Brandt est aussi un grand défenseur du patrimoine ; en 1995, il devient Membre du bureau de l'Association Suisse des Institutions pour la Photographie, et en 1998, son Institut devient membre fondateur de MEMORIAV, l’association faîtière suisse en matière de conservation du patrimoine documentaire. Grâce à son action, notre canton est devenu un acteur incontournable dans ce vaste domaine, tant en Suisse qu’à l’étranger ; en témoignent les nombreux rapports qu’il signe pour les plus grands musées internationaux. Enfin, Christophe Brandt est un enseignant remarquable, qui a su transmettre ses connaissances à de nombreuses volées de futurs conservateurs dans toute la Suisse, de Genève à Berne et à Winterthur. Chargé de cours à l’Institut d’Histoire de l’Art et de Muséologie de notre Université, il a rencontré un très vif succès auprès des étudiants.
Le Groupe de Nîmes
Autour de la thématique de "La Lenteur", s'est constitué un groupe de réflexion dit "de Nîmes". Celui-ci est composé d'Henri Peyre, de Marc Genevrier, de Guillaume Péronne, de Bruno Généré.
L'approche adoptée par le "Groupe de Nîmes" :
L'approche adoptée se veut la plus rationnelle possible : le travail a consisté à
- recenser des images photographiques évoquant la lenteur
- analyser la lenteur photographique en distinguant l'origine de l'effet : effet de création, effet de construction, effet d'observation, sujet...
L'approche adoptée se veut la plus rationnelle possible : le travail a consisté à
- recenser des images photographiques évoquant la lenteur
- analyser la lenteur photographique en distinguant l'origine de l'effet : effet de création, effet de construction, effet d'observation, sujet...
- tenter de constituer, pour vérification, une image lente concentrant le plus grand nombre possible d'effets inventoriés.
Henri Peyre, peintre puis photographe, webmaster de galerie-photo, a enseigné la photographie à l'Ecole des Beaux-Arts de Nîmes. Son travail personnel est centré sur l'analyse de la contemplation.
Guillaume Péronne, architecte et photographe. Mène une réflexion sur les représentations photographiques de l'architecture en parallèle d'un travail photographique sur les limites.
Bruno Généré, ingénieur et photographe autodidacte.
S'intéresse à tous les domaines et sujets de la photographie avec l'interrogation suivante "comment rendre une photographie intéressante".
Né en 1943 à Delle à quelques centaines de mètres de la frontière suisse. Enfance à la campagne. Internat au Lycée Victor Hugo de Besançon. Etudes de Philosophie à l’Université de Besançon. Premiers voyages en Italie et découverte de la peinture du Quattrocento.
Mai 68 lui vaut quelques ennuis avec la justice militaire.
A la rentrée de 1969, il est professeur de philosophie au lycée de Sfax de Tunisie. Il y fait l’apprentissage de la culture méditerranéenne, se prend de passion pour la civilisation arabe et découvre et pratique la photographie. Parcourt de long en large l’Afrique du Nord.
En 1979, nommé professeur de philosophie (de campagne) à Charolles, il rencontre Paul Jay, conservateur du musée Niépce de Chalon-sur-Saône. Une classe du lycée Mathias y reçoit un enseignement de photographie. Il lui confie l’enseignement de l’histoire de la photographie et de la philosophie de l’image. Ces cours sont pour lui l’occasion de découvrir les incunables du Musée, le « Pencil of Nature » de Talbot, les calotypistes du XIX ème siècle, les originaux de Ducos de Huron. En 1980 à l’occasion d’une exposition Paul Strand à la galerie Zabriskie, il voit pour la première fois de sa vie des tirages platine. C’est pour lui une révélation et depuis cette date il utilise ses loisirs à retrouver les techniques nécessaires à leur fabrication. A l’époque la littérature en dehors de celle du XIX ème siècle était inexistante.
A partir de cette date il utilisera principalement cette technique dans son travail photographique et se convertira au « grand format ».
En 2003, mis à la retraite, il consacre son temps à la photographie et il crée avec son épouse une association « L’Ecole Nomade » dont ils sont les deux seuls adhérents et qui assure la scolarisation des enfants nomades du puits d’El Beyyed en Mauritanie. Il y fait tous les hivers des séjours comme instituteur et partage la vie des nomades Chergui.
A exposé à Tunis, Paris, Genève, Copenhague, aux musées Niépce et Fox Talbot .
Il est lauréat de différents prix ; du prix Henri Vincenot, Talant 1997 ; du Concours International Hasselblad, 2 ème prix France, 1998.
A publié au musée Niépce divers textes sur Mario Giacomelli et Lorand Gaspar. Il a participé à l’illustration de l’ouvrage de Michel Tournier « Des Clefs et des Serrures », à celui de Paul Jay « Les conserves de Niépce ». Il a rédigé une brochure « Palladium » en téléchargement gratuit sur le site Galerie-Photo.
Il est représenté par la Galerie « Chambre avec Vues », 56 bis rue des Plantes, 75014 Paris.
A suivre Marc Genevrier, Pierre Stringa...
Guillaume Péronne, architecte et photographe. Mène une réflexion sur les représentations photographiques de l'architecture en parallèle d'un travail photographique sur les limites.
Bruno Généré, ingénieur et photographe autodidacte.
S'intéresse à tous les domaines et sujets de la photographie avec l'interrogation suivante "comment rendre une photographie intéressante".
M. Jean-Claude MOUGIN
Philosophe, auteur photographe, instituteur nomade
Né en 1943 à Delle à quelques centaines de mètres de la frontière suisse. Enfance à la campagne. Internat au Lycée Victor Hugo de Besançon. Etudes de Philosophie à l’Université de Besançon. Premiers voyages en Italie et découverte de la peinture du Quattrocento.
Mai 68 lui vaut quelques ennuis avec la justice militaire.
A la rentrée de 1969, il est professeur de philosophie au lycée de Sfax de Tunisie. Il y fait l’apprentissage de la culture méditerranéenne, se prend de passion pour la civilisation arabe et découvre et pratique la photographie. Parcourt de long en large l’Afrique du Nord.
En 1979, nommé professeur de philosophie (de campagne) à Charolles, il rencontre Paul Jay, conservateur du musée Niépce de Chalon-sur-Saône. Une classe du lycée Mathias y reçoit un enseignement de photographie. Il lui confie l’enseignement de l’histoire de la photographie et de la philosophie de l’image. Ces cours sont pour lui l’occasion de découvrir les incunables du Musée, le « Pencil of Nature » de Talbot, les calotypistes du XIX ème siècle, les originaux de Ducos de Huron. En 1980 à l’occasion d’une exposition Paul Strand à la galerie Zabriskie, il voit pour la première fois de sa vie des tirages platine. C’est pour lui une révélation et depuis cette date il utilise ses loisirs à retrouver les techniques nécessaires à leur fabrication. A l’époque la littérature en dehors de celle du XIX ème siècle était inexistante.
A partir de cette date il utilisera principalement cette technique dans son travail photographique et se convertira au « grand format ».
En 2003, mis à la retraite, il consacre son temps à la photographie et il crée avec son épouse une association « L’Ecole Nomade » dont ils sont les deux seuls adhérents et qui assure la scolarisation des enfants nomades du puits d’El Beyyed en Mauritanie. Il y fait tous les hivers des séjours comme instituteur et partage la vie des nomades Chergui.
A exposé à Tunis, Paris, Genève, Copenhague, aux musées Niépce et Fox Talbot .
Il est lauréat de différents prix ; du prix Henri Vincenot, Talant 1997 ; du Concours International Hasselblad, 2 ème prix France, 1998.
A publié au musée Niépce divers textes sur Mario Giacomelli et Lorand Gaspar. Il a participé à l’illustration de l’ouvrage de Michel Tournier « Des Clefs et des Serrures », à celui de Paul Jay « Les conserves de Niépce ». Il a rédigé une brochure « Palladium » en téléchargement gratuit sur le site Galerie-Photo.
Il est représenté par la Galerie « Chambre avec Vues », 56 bis rue des Plantes, 75014 Paris.
A suivre Marc Genevrier, Pierre Stringa...
Libellés :
Conférenciers,
Programme du Congrès 2007
Haute-Résolution et photographie?
La photographie « haute-résolution »?
Aujourd’hui, la fusion des divers médias, des supports papier et des supports numériques ouvre de nouvelles possibilités pour l’image.Tous les domaines de la communication, de la production d’images sont touchés par cette rapide évolution. Des métiers sont apparus, d’autres ont disparus. Une révolution de notre rapport à l’image
Par Haute Résolution, on désigne toute photographie réalisée avec un appareil de format supérieur ou égal au format 6x9 ou, du point de vue numérique, toute photographie de poids supérieur à 50Mo en natif. La qualité est au sommet des possibilités techniques et de conservation actuelles.
Les deux premiers Congrès ont eu lieu à Nîmes et à Fontfroide à l’initiative d’Henri Peyre, d’Henri Gaud et d’Emmanuel Bigler sous le label de «galerie-photo.com». Ils ont connu un succès certain, preuve de l’intérêt d’un public de spécialistes, de professionnels mais aussi d’amateurs éclairés, d’un public plus large et des fabriquants de matériels photographiques.
Objectifs et participants du Congrès 2007 de Montreux
Le Congrès réunira les professionnels, les spécialistes de la Haute Résolution, les musées de photographies, les écoles d’art, les amateurs ainsi que les intervenants de la chaîne graphique.
Ils traîteront des développements actuels, échangeront des connaissances, partageront leurs expériences et exposeront leurs travaux.
Animés par des spécialistes, les conférences, ateliers, expositions, présentations de book se succéderont durant les 3 jours du Congrès.
L’objectif du congrès est de faire le point sur les nouvelles avancées dans ce domaine, d’offrir une plateforme d’échanges, de documenter et de permettre la découverte à un large public de ces nouvelles possiblités de communication visuelle.
L’exposition organisée en parallèle au Congrès.
Une exposition est organisée en parrallèle du Congrès. Elle fera aussi l’objet d’interventions liées à la thématique donnée. Cette exposition sera présentée dans la Maison Visinand et dans la Ville de Montreux, Place du Marché.
Les porteurs du Congrès de Montreux
Pierre Stringa, photographe, graphiste et responsable culturel de
Montreux Maison Visinand
La Maison Visinand, centre culturel de Montreux et région
La Ville de Montreux
Le Centre des congrès de Montreux
L’Association Eyelight
Contact et inscription: Responsable du Congrès
Pierre Stringa
stringa@bluewin.ch
079 714 98 55
Aujourd’hui, la fusion des divers médias, des supports papier et des supports numériques ouvre de nouvelles possibilités pour l’image.Tous les domaines de la communication, de la production d’images sont touchés par cette rapide évolution. Des métiers sont apparus, d’autres ont disparus. Une révolution de notre rapport à l’image
Par Haute Résolution, on désigne toute photographie réalisée avec un appareil de format supérieur ou égal au format 6x9 ou, du point de vue numérique, toute photographie de poids supérieur à 50Mo en natif. La qualité est au sommet des possibilités techniques et de conservation actuelles.
Les deux premiers Congrès ont eu lieu à Nîmes et à Fontfroide à l’initiative d’Henri Peyre, d’Henri Gaud et d’Emmanuel Bigler sous le label de «galerie-photo.com». Ils ont connu un succès certain, preuve de l’intérêt d’un public de spécialistes, de professionnels mais aussi d’amateurs éclairés, d’un public plus large et des fabriquants de matériels photographiques.
Objectifs et participants du Congrès 2007 de Montreux
Le Congrès réunira les professionnels, les spécialistes de la Haute Résolution, les musées de photographies, les écoles d’art, les amateurs ainsi que les intervenants de la chaîne graphique.
Ils traîteront des développements actuels, échangeront des connaissances, partageront leurs expériences et exposeront leurs travaux.
Animés par des spécialistes, les conférences, ateliers, expositions, présentations de book se succéderont durant les 3 jours du Congrès.
L’objectif du congrès est de faire le point sur les nouvelles avancées dans ce domaine, d’offrir une plateforme d’échanges, de documenter et de permettre la découverte à un large public de ces nouvelles possiblités de communication visuelle.
L’exposition organisée en parallèle au Congrès.
Une exposition est organisée en parrallèle du Congrès. Elle fera aussi l’objet d’interventions liées à la thématique donnée. Cette exposition sera présentée dans la Maison Visinand et dans la Ville de Montreux, Place du Marché.
Les porteurs du Congrès de Montreux
Pierre Stringa, photographe, graphiste et responsable culturel de
Montreux Maison Visinand
La Maison Visinand, centre culturel de Montreux et région
La Ville de Montreux
Le Centre des congrès de Montreux
L’Association Eyelight
Contact et inscription: Responsable du Congrès
Pierre Stringa
stringa@bluewin.ch
079 714 98 55
dimanche 19 août 2007
Bienvenue sur le blog des Rencontres Photographiques de Montreux
Bonjour à tous et toutes,
Ce blog est destiné aux amoureux, aux curieux, aux passionnés de la photographie contemporaine. Il réunit professionnel(le)s, amateurs éclairés, collectionneurs, fabriquants de produits photographiques. Il se veut une plateforme d'échanges ainsi qu'un support d'informations sur les Rencontres Photographiques de Montreux.
Les Rencontres Photographiques de Montreux?
Les Rencontres Photographiques de Montreux en sont actuellement à leur 4ème édition. Au départ, à l'instigation de Pierre Stringa, un groupe d'ami(e)s photographes se retrouvent à Montreux pour échanger images, expériences et besoin de se connaître autrement que par les forums spécialisés.
Devant le succès de la première édition, il est décidé de donner une forme concrète aux rencontres par le biais d'une exposition annuelle autour d'une thématique commune.
Grâce au soutien de la Ville de Montreux, de la Commune de Veytaux, de la Maison Visinand, le travail réalisé par les photographes est exposé dans les galeries d'exposition de la Maison Visinand ainsi que dans la Ville de Montreux sur la Place du Marché.
L'exposition qui dure 2 mois, de part la qualité de ce qui est montré, rencontre un vif succès. L'exposition fait l'objet de nombreuses publications. Elle est invitée dans le cadre d'autres évènements. Le nombre de personnes l'ayant vu, en 06, peut être estimé à 10'000.
La manifestation est lancée!
L'année 07
Les Rencontres de cette année ont pour thème "La Lenteur". Une quinzaine de photographes ont travaillé sur ce thème difficile et paradoxale pour un photographe. Les travaux réalisés sont visibles actuellement à la Maison Visinand et ce jusqu'au 30 septembre 07.
En parrallèle, du 14-15-16 septembre 07, le 3ème Congrès de l'Image Haute Résolution se fera, en les murs du Centre de Congrès de Montreux. Pour plus d'informations se reporter au sujet en suite dans le blog.
!!! Vous pouvez vous inscrire sur ce blog si vous souhaitez participer au Congrès ou encore sur l'adresse de Pierre Stringa, soit stringa@bluewin.ch
Eyelights, une Association pour et par des photographes
Afin d'assurer, une bonne coordination et répondre aux besoins des photographes en informations, l'Association Eyelights a été crée. Elle sera opérante dès fin août 07. Elle est composée essentiellement de photographes professionnels, amateurs éclairés. Le but de cette association est de faire vivre les Rencontres, toute l'année, en organisant des journées, des échanges d'images, des workshops sur des techniques dites Nobles (platine, tirage au charbon, héliogravure, gomme bichromatée,...) ainsi que des techniques contemporaines de types numériques.
Montreux et sa région
Connue internationnalement pour sa manifestation phare, Le Festival de Jazz, Montreux est considéré comme la "Perle de la Rivièra" lémanique. En effet, un passé lié au Romantisme anglais a donné ses lettres de noblesse au lieu. Des personnalités du monde entier sont venus à Montreux pour le charme de ses paysages, son calme et son micro-climat. On peut citer entre autre (la liste serait trop longue): Stravinski, Hugo, Hemingway, Rousseau, Nabokov,... plus près de nous David Bowie, les Queens, Barbara Hendrix, etc etc...
4ème édition les photographes
les photographes ont proposé leur vision de la lenteur:
Claire-Annette Mussard (Suisse)
Bio : 1947 Naissance près des chutes du Rhin
Installation au bord du Léman
1993-2006 Administratrice de la galerie Focale, Nyon
1999 Début de la photographie au sténopé, un trou minuscule
remplaçant l’objectif de l’appareil permet de réaliser des images à mi-chemin entre la peinture et la photographie. Les caractéristiques de ce type d’image sont un angle très large sans aucune profondeur de champs et un temps de pose très long. Le sténopé recentre le geste photographique sur le moment diffus d’une
contemplation.
Séries autour de «L’érotique des anges de pierre», «Planées
célestes», «Femmes voyageant» «Elle disait Partir», «Vaches».
«Le bel été», photographies au sténopé
Une photo chaque jour pendant trois ans. Et toujours le Léman, sujet principal de la série Le bel été.
Sandro Godel (Suisse)
Bio : 1961
Artiste-peintre, vit et travaille à Domdidier, canton de Fribourg.
Prix de la Fondation Bédikian Paris 2006
Lauréat du canton de Fribourg pour un séjour de 6 mois à la Red-House, New-York en 2008
Poésie d’une ville, Berlin, retour sur le passé.
Mes héliogravures soient un arrêt, comme si le temps se consumait.
Prises de vues en noir-blanc avec un appareil argentique Mamya 6/6
Matthieu Gafsou (Suisse)
Bio: 1981
Photographe, journaliste.
Vit et travaille à Lausanne. A présenté son travail lors de plusieurs expositions.
EXTIME
Le pouvoir de ces espaces publics à conditionner notre façon d’être et d’agir, on peut l’appeler extime, par opposition à l’intime, cet espace intérieur propre à chacun. La cité pourrait être un écrin pour ceux qui s’y déploient, elle pourrait offrir aux individus une matrice en adéquation avec leur intimité mais elle vient se heurter à l’intériorité et agit comme une contrainte, une violente extimité. En décalage avec l’ordre de la pensée, l’espace public est accélération, fonctionnalité, finalité... D’où cette nécessité de retrouver la lenteur, de s’accomoder d’espaces réactualisés, de proposer une nouvelle rencontre entre l’individu et son environnement. Il s’agit de questionner notre aptitude à nous inscrire dans une géographie sociale.
Daniel Bouzard (France)
Bio : 1942
Photographe, spécialiste du tirage lith et des virages Vit dans la région parisienne.
www.danielbouzard.com
La lenteur
Photos réalisées à Montreux par superposition à la prise de vue de plusieurs instantanés sur le même négatif. Le décalage de temps entre les vues successives introduit la notion de lenteur et la controverse entre cette lenteur et la rapidité de l’instantané de chaque vue trouble notre référentiel. Le tirage Lith et les virages successifs favorisent la perception «hors du temps » des images finales.
Claude Plessier (France)
Bio : 1940
Photographe, héliograveur
Vit à Draguignan
http://perso.wanadoo.fr/heliogravure83
Le lys sauvage
Depuis plusieurs années, je passe mes printemps à observer un pied de lys sauvage qui s’est installé dans
un coin de mon jardin.
Durant des semaines,
il exprime le désir de s’épanouir.
Faisant face à ma vie trépidante,
ce pied de lys m’impose le rythme de sa croissance jusqu’à
l’épanouissement de ses fleurs.
Temps suspendu.
Se sentir prisonnier de la curiosité pour la chose qui émerge.
Humble attente.
La vie s’étire.
Vite prendre une empreinte.
Pierre Stringa (Suisse)
Bio : 1964
Vit et travaille à Montreux
Photographe, responsable culturel Maison Visinand
Spécialiste de diverses techniques entre autres le tirage au charbon.
Illan Wolff (Israël)
Bio : 1955
Photographe
http://www.ilanwolff.com
La photographie avec la technique de la Caméra Obscura me donne la liberté. Liberté envers les contraintes technologiques de la modernité. Liberté face aux limitations de temps et d’espace, grâce à une utilisation du temps sans limite et à une délimitation naturelle du contour de l’image par l’ombre et la lumière.
Cette liberté du sujet photographié envers toute contrainte crée une réalité nouvelle: une expression personnelle du sujet, une image différente de la réalité.
Jean-Claude Mougin (France)
Professeur de philosophie honoraire
pratique les tirages palladium depuis 25 ans.
jcm.mougin@wanadoo.fr
Slows Prints
La lenteur est inscrite dans le procédé lui-même, 15 mn de pose, 2 heures d’exposition des négatifs aux UV.
Le privilège est donné aux valeurs dont certaines s’inversent avec le temps. La lenteur est la forme de l’exclusion mais aussi de la rébellion
Marc Genevrier (France)
Bio : 1964,
Photographe, traducteur technique indépendant.
Vit et travaille à Nîmes.
En dehors de quelques métaphores (trop) évidentes, exprimer la lenteur en photographie n’est pas chose aisée. J’ai essayé de jouer surtout sur la lenteur à la lecture de l’image. Certes, les sujets choisis s’y prêtent puisque les images ne fournissent pas d’indice sur le temps de la prise de vue - on est loin de l’instantané et l’image se situe plutôt dans ce que j’appellerai un «temps long». Mais scruter l’ombre de la nuit ou les effets de la lumière sur les végétaux oblige aussi à unecertaine lenteur. Enfin, le parallèle des deux images fait naître autre chose, qui demande du temps pour être appréhendé.
Michel Cleeren (Belgique)
Bio : 1958
Vit et travaille à Vinalmont (Belgique)
www.michelcleeren.com
De l’absence vient l’attente
De l’attente vient la lenteur
De la lenteur vient le désir
Du désir surgit l’absence.
Pierre Filliquet (France)
Bio : 1970
Réalisateur, photographe, dessinateur
Né en 1970, vit et travaille à Strasbourg (France)
www.pierrefilliquet.com
REMOUS
Les remous ont des formes crées par des phénomènes aléatoires.
Imprévisibles, variées, changeantes… ce sont des formes du chaos.
Le point de vue de ces photographies est toujours identique, l’appareil est resté immobile.
Pour répondre au theme de la lenteur, j’ai donc privilégié la question de la distance.
La distance créee de l’espace et, nécessairement, du temps…
Adriana Borra (Suisse)
Etudiante à l’Ecole de Photo de Vevey
Caroline Michaud
Bio: 1964
Photographe
Vit et travaille à Eaubonne ( France)
www.carolinemichaud.com
L’embouteillage
Dans la ville agitée où le temps se presse, se bouscule, l’embouteillage est le seul moment où je ressens cette Lenteur: ce temps qui s’étire
Prise de vue au moyen format puis traitement de l’image en panoramique ce qui pousse les limites des angles et du temps.
José Albiol (Suisse)
Bio : 08.04.1956
Né à Barcelone
Vit : Rolle.
Peintre et photographe
Nombreuses expositions en Suisse et à l’étranger
Denis Corminboeuf (Suisse)
Formation artistique à l’Ecole supérieure d’art visuel de Genève,
spécialisation dans l’audiovisuel. Depuis 1985, travaille comme
cameraman et réalisateur indépendant.
Avec Luc Andrié, réalisation de plusieurs films documentaires en
Afrique, présentés dans de nombreux festivals internationaux.
Depuis 1997, réalise une série de films sur les quartiers lausannois,
le paysage urbain et le patrimoine vaudois
Double vue
«Double vue» est un projet photographique amorcé dans les
années 2004-06, à la suite des films réalisés sur les quartiers lausa-
nnois; une étape qui marque un retour vers l’usage de la photo-
graphie comme élément prépondérant dans mon travail artistique.
Le dispositif de la double image me permet de renouveler mon
regard face à un lieu observé, de sortir de l’image unique et de
reconstituer un objet qui interpelle le spectateur. Avec la juxtapo-
sition des deux images, la perception de l’espace change
progressivement, le rythme, d’abord contemplatif, s’accélère,
l’espace devient temporalité.
François Besson
Bio : 1956
Photographe, éditeur
Vit à Paris
www.leseditionsducourlisdechaine.com
Sieben Tage in Persenbeug
Au fil de l’eau et des lumières changeantes, les jours d’écoulent dans un paysage immobile.
Au terme de cet éphéméride, nous ne saurons rien de plus sur Persenbeug, toujours invisible, mais à guetter l’autre rive du fleuve, son église et son asile, le cours du temps deviendra peu à peu perceptible, jusqu’à la nuit finale.
Les images seront mises en ligne fin du mois d'août pour vous inciter à venir voir les tirages originaux dans les galeries de la Maison Visinand à Montreux, ouvertes du mercredi au dimanche, y compris, de 15h00 à 18 h00.
Claire-Annette Mussard (Suisse)
Bio : 1947 Naissance près des chutes du Rhin
Installation au bord du Léman
1993-2006 Administratrice de la galerie Focale, Nyon
1999 Début de la photographie au sténopé, un trou minuscule
remplaçant l’objectif de l’appareil permet de réaliser des images à mi-chemin entre la peinture et la photographie. Les caractéristiques de ce type d’image sont un angle très large sans aucune profondeur de champs et un temps de pose très long. Le sténopé recentre le geste photographique sur le moment diffus d’une
contemplation.
Séries autour de «L’érotique des anges de pierre», «Planées
célestes», «Femmes voyageant» «Elle disait Partir», «Vaches».
«Le bel été», photographies au sténopé
Une photo chaque jour pendant trois ans. Et toujours le Léman, sujet principal de la série Le bel été.
Sandro Godel (Suisse)
Bio : 1961
Artiste-peintre, vit et travaille à Domdidier, canton de Fribourg.
Prix de la Fondation Bédikian Paris 2006
Lauréat du canton de Fribourg pour un séjour de 6 mois à la Red-House, New-York en 2008
Poésie d’une ville, Berlin, retour sur le passé.
Mes héliogravures soient un arrêt, comme si le temps se consumait.
Prises de vues en noir-blanc avec un appareil argentique Mamya 6/6
Matthieu Gafsou (Suisse)
Bio: 1981
Photographe, journaliste.
Vit et travaille à Lausanne. A présenté son travail lors de plusieurs expositions.
EXTIME
Le pouvoir de ces espaces publics à conditionner notre façon d’être et d’agir, on peut l’appeler extime, par opposition à l’intime, cet espace intérieur propre à chacun. La cité pourrait être un écrin pour ceux qui s’y déploient, elle pourrait offrir aux individus une matrice en adéquation avec leur intimité mais elle vient se heurter à l’intériorité et agit comme une contrainte, une violente extimité. En décalage avec l’ordre de la pensée, l’espace public est accélération, fonctionnalité, finalité... D’où cette nécessité de retrouver la lenteur, de s’accomoder d’espaces réactualisés, de proposer une nouvelle rencontre entre l’individu et son environnement. Il s’agit de questionner notre aptitude à nous inscrire dans une géographie sociale.
Daniel Bouzard (France)
Bio : 1942
Photographe, spécialiste du tirage lith et des virages Vit dans la région parisienne.
www.danielbouzard.com
La lenteur
Photos réalisées à Montreux par superposition à la prise de vue de plusieurs instantanés sur le même négatif. Le décalage de temps entre les vues successives introduit la notion de lenteur et la controverse entre cette lenteur et la rapidité de l’instantané de chaque vue trouble notre référentiel. Le tirage Lith et les virages successifs favorisent la perception «hors du temps » des images finales.
Claude Plessier (France)
Bio : 1940
Photographe, héliograveur
Vit à Draguignan
http://perso.wanadoo.fr/heliogravure83
Le lys sauvage
Depuis plusieurs années, je passe mes printemps à observer un pied de lys sauvage qui s’est installé dans
un coin de mon jardin.
Durant des semaines,
il exprime le désir de s’épanouir.
Faisant face à ma vie trépidante,
ce pied de lys m’impose le rythme de sa croissance jusqu’à
l’épanouissement de ses fleurs.
Temps suspendu.
Se sentir prisonnier de la curiosité pour la chose qui émerge.
Humble attente.
La vie s’étire.
Vite prendre une empreinte.
Pierre Stringa (Suisse)
Bio : 1964
Vit et travaille à Montreux
Photographe, responsable culturel Maison Visinand
Spécialiste de diverses techniques entre autres le tirage au charbon.
Illan Wolff (Israël)
Bio : 1955
Photographe
http://www.ilanwolff.com
La photographie avec la technique de la Caméra Obscura me donne la liberté. Liberté envers les contraintes technologiques de la modernité. Liberté face aux limitations de temps et d’espace, grâce à une utilisation du temps sans limite et à une délimitation naturelle du contour de l’image par l’ombre et la lumière.
Cette liberté du sujet photographié envers toute contrainte crée une réalité nouvelle: une expression personnelle du sujet, une image différente de la réalité.
Jean-Claude Mougin (France)
Professeur de philosophie honoraire
pratique les tirages palladium depuis 25 ans.
jcm.mougin@wanadoo.fr
Slows Prints
La lenteur est inscrite dans le procédé lui-même, 15 mn de pose, 2 heures d’exposition des négatifs aux UV.
Le privilège est donné aux valeurs dont certaines s’inversent avec le temps. La lenteur est la forme de l’exclusion mais aussi de la rébellion
Marc Genevrier (France)
Bio : 1964,
Photographe, traducteur technique indépendant.
Vit et travaille à Nîmes.
En dehors de quelques métaphores (trop) évidentes, exprimer la lenteur en photographie n’est pas chose aisée. J’ai essayé de jouer surtout sur la lenteur à la lecture de l’image. Certes, les sujets choisis s’y prêtent puisque les images ne fournissent pas d’indice sur le temps de la prise de vue - on est loin de l’instantané et l’image se situe plutôt dans ce que j’appellerai un «temps long». Mais scruter l’ombre de la nuit ou les effets de la lumière sur les végétaux oblige aussi à unecertaine lenteur. Enfin, le parallèle des deux images fait naître autre chose, qui demande du temps pour être appréhendé.
Michel Cleeren (Belgique)
Bio : 1958
Vit et travaille à Vinalmont (Belgique)
www.michelcleeren.com
De l’absence vient l’attente
De l’attente vient la lenteur
De la lenteur vient le désir
Du désir surgit l’absence.
Pierre Filliquet (France)
Bio : 1970
Réalisateur, photographe, dessinateur
Né en 1970, vit et travaille à Strasbourg (France)
www.pierrefilliquet.com
REMOUS
Les remous ont des formes crées par des phénomènes aléatoires.
Imprévisibles, variées, changeantes… ce sont des formes du chaos.
Le point de vue de ces photographies est toujours identique, l’appareil est resté immobile.
Pour répondre au theme de la lenteur, j’ai donc privilégié la question de la distance.
La distance créee de l’espace et, nécessairement, du temps…
Adriana Borra (Suisse)
Etudiante à l’Ecole de Photo de Vevey
Caroline Michaud
Bio: 1964
Photographe
Vit et travaille à Eaubonne ( France)
www.carolinemichaud.com
L’embouteillage
Dans la ville agitée où le temps se presse, se bouscule, l’embouteillage est le seul moment où je ressens cette Lenteur: ce temps qui s’étire
Prise de vue au moyen format puis traitement de l’image en panoramique ce qui pousse les limites des angles et du temps.
José Albiol (Suisse)
Bio : 08.04.1956
Né à Barcelone
Vit : Rolle.
Peintre et photographe
Nombreuses expositions en Suisse et à l’étranger
Denis Corminboeuf (Suisse)
Formation artistique à l’Ecole supérieure d’art visuel de Genève,
spécialisation dans l’audiovisuel. Depuis 1985, travaille comme
cameraman et réalisateur indépendant.
Avec Luc Andrié, réalisation de plusieurs films documentaires en
Afrique, présentés dans de nombreux festivals internationaux.
Depuis 1997, réalise une série de films sur les quartiers lausannois,
le paysage urbain et le patrimoine vaudois
Double vue
«Double vue» est un projet photographique amorcé dans les
années 2004-06, à la suite des films réalisés sur les quartiers lausa-
nnois; une étape qui marque un retour vers l’usage de la photo-
graphie comme élément prépondérant dans mon travail artistique.
Le dispositif de la double image me permet de renouveler mon
regard face à un lieu observé, de sortir de l’image unique et de
reconstituer un objet qui interpelle le spectateur. Avec la juxtapo-
sition des deux images, la perception de l’espace change
progressivement, le rythme, d’abord contemplatif, s’accélère,
l’espace devient temporalité.
François Besson
Bio : 1956
Photographe, éditeur
Vit à Paris
www.leseditionsducourlisdechaine.com
Sieben Tage in Persenbeug
Au fil de l’eau et des lumières changeantes, les jours d’écoulent dans un paysage immobile.
Au terme de cet éphéméride, nous ne saurons rien de plus sur Persenbeug, toujours invisible, mais à guetter l’autre rive du fleuve, son église et son asile, le cours du temps deviendra peu à peu perceptible, jusqu’à la nuit finale.
Les images seront mises en ligne fin du mois d'août pour vous inciter à venir voir les tirages originaux dans les galeries de la Maison Visinand à Montreux, ouvertes du mercredi au dimanche, y compris, de 15h00 à 18 h00.
Présentations d'associations, d'institutions,... s'occupant de photographie durant le Congrès
Afin de créer des liens entre les différentes institutions, associations, groupes, forums..., il est proposé à ceux-ci de se présenter durant le Congrès, le dimanche 16 septembre, soit sous forme de dossiers, ou encore d'interventions orales (si possible imagée (PowerPoint ou autre).
Merci de me contacter sur mon adresse e-mail pour vous inscrire "stringa@bluewin.ch).
Cédric Mialaret nous propose de faire la connaissance de...
http://tech.groups.yahoo.com/group/DigiFotoCH/
Welcome to Digital Foto Switzerland.
This group started as an informal way to bring together people living in Switzerland who share an interest in digital photography. Hopefully, in time we can build up a shared resource of helpful information and experience.
Anyone with an interest in digital photography is encouraged to join us. Whether you are just starting out or a seasoned professional, please feel welcome to participate in our group. Using this site, we can ask questions, share knowledge, schedule activities and much more.
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samedi 18 août 2007
A propos de "La Lenteur"...
Temps suisse et catastrophes: la fin d’un modèle
/ Le Temps, 18 mai 2007
Eclairage: Réda Benkirane, sociologue à Genève, voit à la base du malaise actuel de la société suisse un effondrement de la notion traditionnelle du temps, qui a perdu sa stabilité et sa prévisibilité.
/ Le Temps, 18 mai 2007
Eclairage: Réda Benkirane, sociologue à Genève, voit à la base du malaise actuel de la société suisse un effondrement de la notion traditionnelle du temps, qui a perdu sa stabilité et sa prévisibilité.
S’il est une référence culturelle qui fait la renommée de la Suisse, elle est dans sa relation unique au temps. Les citoyens, dès leur plus jeune âge, l’intériorisent et les résidents et visiteurs étrangers, dès leur entrée et avec plus ou moins de bonheur, apprennent à s’y conformer. Cette relation est si caractéristique que l’on peut avancer la notion d’un «modèle helvétique» du temps, quasiment inégalable, qui diffuserait des valeurs et s’exprimerait à travers un ensemble d’activités économiques, politiques et sociales.
Tout le corps social est travaillé par cet algorithme qui transforme l’impermanence temporelle en «grandeur» physique (où le temps équivaut à du comput plus qu’à de la durée). D’où la précision, l’ordonnancement récurrent, l’excellence des performances économiques. C’est ainsi que les choses se passent dans le meilleur des mondes.
Dans un univers déterministe, où la linéarité du temps n’est jamais prise en défaut, le modèle helvétique exprime la quête de stabilité, la sagesse dans l’équilibre; on dirait ce modèle inspiré des dieux, comme descendu du ciel platonicien des idées. Ce temps suisse, à la mécanique aussi fine que le mouvement horloger dit à complication, se traduit sur le plan politique par sa neutralité. Cette notion centrale de neutralité est liée au temps déterministe et linéaire, elle exprime une vision réversible qui fait que par exemple gauche et droite, passé et futur sont équivalents et symétriquement invariants. Ce fut la performance de la Suisse de construire un modèle de complétude, de régularité et d’anticipation (où l’avenir est comme automatiquement déduit du passé), puis de le traduire en des chaînes sophistiquées d’engrenages mécaniques et de roues dentées qui se révélèrent de formidables leviers de développement industriel et de croissance économique.
Au siècle dernier, la Suisse s’est distinguée par sa capacité à rester ancrée à son temps hyperstable. Un temps anticipateur de crises et de problèmes, et donc qui prévenait - en la formulant bien à l’avance - toute catastrophe. Avant même qu’elle ait pu se réaliser, la catastrophe était intégrée dans un schéma d’analyse d’où émergeait en données de sortie (outputs) un bouquet de solutions. L’assurance, la banque, l’industrie ont donc tranquillement prospéré sur cette vision du temps qui gère les risques, élimine l’inquiétude (littéralement l’écart à l’équilibre), la souffrance par la prévoyance, l’anticipation - à défaut de la prédiction. C’était là l’âge d’or du modèle helvétique.
Précision, stabilité et quiétude sont les attributs du modèle qui attirent tant les puissants, les riches et autres célébrités de ce monde. Mais ils inspirent aussi la fameuse tirade d’Orson Welles dans le film Le Troisième Homme (1949): les trente cruelles années des Borgia culminant dans l’art des Michel-Ange et Vinci y sont comparées dans un fulgurant raccourci aux 500 ans de démocratie suisse, fraternelle et pacifique, aboutissant à la monotonie de l’horloge à coucou.
Improbable jusqu’ici, un accident peut ébranler la société et la culture de ce pays: le dérèglement temporel. C’est ce qui se passe depuis que le temps s’est emballé lors de la brutale transition de phase survenue avec la débâcle soviétique et la fin de l’ordre mondial bipolaire. Après la guerre froide et ce qu’on a appelé l’accélération de l’histoire, la société suisse a perdu ses repères et son référentiel supposé jusque-là universel, neutre, symétrique et invariant.
Comment interagir avec un temps que l’on supposait continu, régulier et qui s’avère un mélange de flux lent et rapide, de prévisibilité et d’imprévisibilité, de continu et de discontinu, de cyclique et d’erratique, de time et de weather, de chaud et de froid? (tempus, température, tempérance, tempête, etc.)
Si, jadis enviée, la conception suisse du temps permettait à la société de prévoir dix solutions pour chaque problème rencontré (et/ou anticipé), elle s’avère inapte à produire une solution à quelque chose d’enfoui sous du hasard ou de la contingence buissonnante, hors de portée de tout savoir ou calcul. Le cas le plus manifeste de cette inaptitude fut l’effondrement de Swissair laissant en plan ses passagers: une compagnie aérienne synonyme d’excellence avait sans prévenir soudainement cessé d’exister...
Rétrospectivement, il est facile de constater combien le modèle suisse du temps était réductionniste quand il privilégiait uniquement sa mesure. Mais paradoxalement, l’hiatus vient de ce qu’il a sous-estimé, sous-évalué la multitude de signaux forts et faibles qui tous convergent vers une sorte de talweg métaphysique: la fin des certitudes. Face au déferlement d’un temps mondial chaotique, où en une poignée de minutes tout un monde peut basculer (comme dès le 11/09/2001, 14h15 CET), le microcosme suisse ne peut plus rester ce petit îlot d’ordre datant de l’ère géopolitique classique. D’où la crise multiforme et sans précédent qui touche des aspects essentiels de la société: mentalités, personnalité culturelle, éducation, enseignement, art, créativité...
Que faire pour ne pas être laminé par un temps non linéaire, aussi déroutant que catastrophique? Comment se libérer des carcans du temps chronométrique - où le défaut de lenteur est compensé par l’excès de précision? Peut-être faudrait-il d’abord introduire un peu de flou et de dissonance dans le «modèle helvétique» de manière à en faire un régime mixte, une interface féconde entre ordre et désordre.
Peut-être faudrait-il également investir les mentalités et s’enrichir des apports «baroques» des déviants par rapport à la norme, des briseurs de consensus, des fauteurs de têtes qui dépassent ou de sorties de rang. Car le talent et le génie représentent toujours des écarts à l’équilibre et la démesure se trouve être à la mesure des hauteurs et abysses du paysage alpin où, entre ses pics, ses glaciers, ses nids d’aigle, ses vallées verdoyantes et ses bassins lacustres, loge le véritable secret du temps.
Un projet de société en phase avec les défis de notre temps devrait nous réapprendre la danse créatrice du non-équilibre partout à l’œuvre dans la nature et la culture. Il est enfin impératif de diagnostiquer comme pathologie cette quête fondamentaliste - véritablement déraisonnable - de la mesure à tout prix et notre soumission face à la vision mécaniste du temps et à tout ce qui en découle.
Reda Benkirane
Le Temps
Tout le corps social est travaillé par cet algorithme qui transforme l’impermanence temporelle en «grandeur» physique (où le temps équivaut à du comput plus qu’à de la durée). D’où la précision, l’ordonnancement récurrent, l’excellence des performances économiques. C’est ainsi que les choses se passent dans le meilleur des mondes.
Dans un univers déterministe, où la linéarité du temps n’est jamais prise en défaut, le modèle helvétique exprime la quête de stabilité, la sagesse dans l’équilibre; on dirait ce modèle inspiré des dieux, comme descendu du ciel platonicien des idées. Ce temps suisse, à la mécanique aussi fine que le mouvement horloger dit à complication, se traduit sur le plan politique par sa neutralité. Cette notion centrale de neutralité est liée au temps déterministe et linéaire, elle exprime une vision réversible qui fait que par exemple gauche et droite, passé et futur sont équivalents et symétriquement invariants. Ce fut la performance de la Suisse de construire un modèle de complétude, de régularité et d’anticipation (où l’avenir est comme automatiquement déduit du passé), puis de le traduire en des chaînes sophistiquées d’engrenages mécaniques et de roues dentées qui se révélèrent de formidables leviers de développement industriel et de croissance économique.
Au siècle dernier, la Suisse s’est distinguée par sa capacité à rester ancrée à son temps hyperstable. Un temps anticipateur de crises et de problèmes, et donc qui prévenait - en la formulant bien à l’avance - toute catastrophe. Avant même qu’elle ait pu se réaliser, la catastrophe était intégrée dans un schéma d’analyse d’où émergeait en données de sortie (outputs) un bouquet de solutions. L’assurance, la banque, l’industrie ont donc tranquillement prospéré sur cette vision du temps qui gère les risques, élimine l’inquiétude (littéralement l’écart à l’équilibre), la souffrance par la prévoyance, l’anticipation - à défaut de la prédiction. C’était là l’âge d’or du modèle helvétique.
Précision, stabilité et quiétude sont les attributs du modèle qui attirent tant les puissants, les riches et autres célébrités de ce monde. Mais ils inspirent aussi la fameuse tirade d’Orson Welles dans le film Le Troisième Homme (1949): les trente cruelles années des Borgia culminant dans l’art des Michel-Ange et Vinci y sont comparées dans un fulgurant raccourci aux 500 ans de démocratie suisse, fraternelle et pacifique, aboutissant à la monotonie de l’horloge à coucou.
Improbable jusqu’ici, un accident peut ébranler la société et la culture de ce pays: le dérèglement temporel. C’est ce qui se passe depuis que le temps s’est emballé lors de la brutale transition de phase survenue avec la débâcle soviétique et la fin de l’ordre mondial bipolaire. Après la guerre froide et ce qu’on a appelé l’accélération de l’histoire, la société suisse a perdu ses repères et son référentiel supposé jusque-là universel, neutre, symétrique et invariant.
Comment interagir avec un temps que l’on supposait continu, régulier et qui s’avère un mélange de flux lent et rapide, de prévisibilité et d’imprévisibilité, de continu et de discontinu, de cyclique et d’erratique, de time et de weather, de chaud et de froid? (tempus, température, tempérance, tempête, etc.)
Si, jadis enviée, la conception suisse du temps permettait à la société de prévoir dix solutions pour chaque problème rencontré (et/ou anticipé), elle s’avère inapte à produire une solution à quelque chose d’enfoui sous du hasard ou de la contingence buissonnante, hors de portée de tout savoir ou calcul. Le cas le plus manifeste de cette inaptitude fut l’effondrement de Swissair laissant en plan ses passagers: une compagnie aérienne synonyme d’excellence avait sans prévenir soudainement cessé d’exister...
Rétrospectivement, il est facile de constater combien le modèle suisse du temps était réductionniste quand il privilégiait uniquement sa mesure. Mais paradoxalement, l’hiatus vient de ce qu’il a sous-estimé, sous-évalué la multitude de signaux forts et faibles qui tous convergent vers une sorte de talweg métaphysique: la fin des certitudes. Face au déferlement d’un temps mondial chaotique, où en une poignée de minutes tout un monde peut basculer (comme dès le 11/09/2001, 14h15 CET), le microcosme suisse ne peut plus rester ce petit îlot d’ordre datant de l’ère géopolitique classique. D’où la crise multiforme et sans précédent qui touche des aspects essentiels de la société: mentalités, personnalité culturelle, éducation, enseignement, art, créativité...
Que faire pour ne pas être laminé par un temps non linéaire, aussi déroutant que catastrophique? Comment se libérer des carcans du temps chronométrique - où le défaut de lenteur est compensé par l’excès de précision? Peut-être faudrait-il d’abord introduire un peu de flou et de dissonance dans le «modèle helvétique» de manière à en faire un régime mixte, une interface féconde entre ordre et désordre.
Peut-être faudrait-il également investir les mentalités et s’enrichir des apports «baroques» des déviants par rapport à la norme, des briseurs de consensus, des fauteurs de têtes qui dépassent ou de sorties de rang. Car le talent et le génie représentent toujours des écarts à l’équilibre et la démesure se trouve être à la mesure des hauteurs et abysses du paysage alpin où, entre ses pics, ses glaciers, ses nids d’aigle, ses vallées verdoyantes et ses bassins lacustres, loge le véritable secret du temps.
Un projet de société en phase avec les défis de notre temps devrait nous réapprendre la danse créatrice du non-équilibre partout à l’œuvre dans la nature et la culture. Il est enfin impératif de diagnostiquer comme pathologie cette quête fondamentaliste - véritablement déraisonnable - de la mesure à tout prix et notre soumission face à la vision mécaniste du temps et à tout ce qui en découle.
Reda Benkirane
Le Temps
jeudi 16 août 2007
La Boutique des Rencontres
La Boutique des Rencontres est ouverte! ...
Objet d'art
Sieben Tage in Persenbeug
Livre d'artiste
Sept tirages originaux de François Besson sur papier baryté
Format: 180 x 240 mm, 16 pages en Leporello
Impression typographique traditionnelle -atelier Zone opaque - sur papier Gampi.
Vingt-deux exemplaires numérotés et signés.
Coffret toilé gris.
500 euros
Romance express:
Livre d'artiste
Un poème d'Anna Kurtycz
Quatre tirages originaux de François Besson sur papier baryté
Format: 180 x 240 mm, 10 pages en Leporello Impression typographique traditionnelle -atelier Zone opaque - sur papier Gampi. Vingt-deux exemplaires numérotés et signés.
Quatre tirages originaux sur papier baryté par exemplaire Coffret toilé gris.
400 euros
Fontfroide(s)
Textes : Régis Martin, Guillaume Péronne, Henri Peyre
Photographies : collectif de 12 photographes Gilles Aymard, Michel Cleeren, Philippe Domingos, Claude Eichel, Pierre Filliquet, Gérald Garbez, Henri Gaud, Marc Genevrier, David Giancatarina, Marc Grandjean, Henri Peyre, Pierre Stringa
Parution : octobre 2006
Format : 28,5 x 28,5 cm, Couverture cartonnée rembordée avec jaquette, 180 pages, texte français-anglais, 118 photographies couleur, ISBN: 2-84080-160-4, 39 euros
Nichée au cœur du massif des Corbières, l’abbaye de Fontfroide est un lieu exceptionnel par ses qualités historiques et architecturales, mais aussi par les hommes qui ont participé activement à ce qu’elle devienne un centre de culture depuis de nombreux siècles. Parallèlement, le classement comme monument historique et les impératifs du tourisme ont figé le lieu dans une imagerie très codifiée, pour ne pas dire convenue. Douze photographes ont été invités à ré-interprèter Fontfroide à leur façon, tant sur le plan artistique que technique, afin de réaliser un livre et une exposition placés sous le thème de la relecture du patrimoine. Le lecteur trouvera ici une série de photographies obtenues par des procédés très variés, des tirages contacts à l’ancienne aux films les plus modernes. Les images sont légendées de façon sobre et complétées par des petits chapitres sur les différents procédés utilisés. Des textes de fond introduisent l’ouvrage et témoignent de la réflexion menée sur les relations entre architecture, patrimoine et photographie. Ils s’appuient en cela sur les conférences du 2e Congrès de la photographie haute résolution, organisé à Fontfroide en octobre 2006 et dernier volet de ce projet finalement destiné à insuffler de la vie, tant dans le lieu lui-même que dans sa représentation !
Henri Gaud, éditeur-photographe et initiateur du projet
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Sieben Tage in Persenbeug
Livre d'artiste
Sept tirages originaux de François Besson sur papier baryté
Format: 180 x 240 mm, 16 pages en Leporello
Impression typographique traditionnelle -atelier Zone opaque - sur papier Gampi.
Vingt-deux exemplaires numérotés et signés.
Coffret toilé gris.
500 euros
Romance express:
Livre d'artiste
Un poème d'Anna Kurtycz
Quatre tirages originaux de François Besson sur papier baryté
Format: 180 x 240 mm, 10 pages en Leporello Impression typographique traditionnelle -atelier Zone opaque - sur papier Gampi. Vingt-deux exemplaires numérotés et signés.
Quatre tirages originaux sur papier baryté par exemplaire Coffret toilé gris.
400 euros
Fontfroide(s)
Textes : Régis Martin, Guillaume Péronne, Henri Peyre
Photographies : collectif de 12 photographes Gilles Aymard, Michel Cleeren, Philippe Domingos, Claude Eichel, Pierre Filliquet, Gérald Garbez, Henri Gaud, Marc Genevrier, David Giancatarina, Marc Grandjean, Henri Peyre, Pierre Stringa
Parution : octobre 2006
Format : 28,5 x 28,5 cm, Couverture cartonnée rembordée avec jaquette, 180 pages, texte français-anglais, 118 photographies couleur, ISBN: 2-84080-160-4, 39 euros
Nichée au cœur du massif des Corbières, l’abbaye de Fontfroide est un lieu exceptionnel par ses qualités historiques et architecturales, mais aussi par les hommes qui ont participé activement à ce qu’elle devienne un centre de culture depuis de nombreux siècles. Parallèlement, le classement comme monument historique et les impératifs du tourisme ont figé le lieu dans une imagerie très codifiée, pour ne pas dire convenue. Douze photographes ont été invités à ré-interprèter Fontfroide à leur façon, tant sur le plan artistique que technique, afin de réaliser un livre et une exposition placés sous le thème de la relecture du patrimoine. Le lecteur trouvera ici une série de photographies obtenues par des procédés très variés, des tirages contacts à l’ancienne aux films les plus modernes. Les images sont légendées de façon sobre et complétées par des petits chapitres sur les différents procédés utilisés. Des textes de fond introduisent l’ouvrage et témoignent de la réflexion menée sur les relations entre architecture, patrimoine et photographie. Ils s’appuient en cela sur les conférences du 2e Congrès de la photographie haute résolution, organisé à Fontfroide en octobre 2006 et dernier volet de ce projet finalement destiné à insuffler de la vie, tant dans le lieu lui-même que dans sa représentation !
Henri Gaud, éditeur-photographe et initiateur du projet
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